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La négrerie

 

 

“C'est également au moi de juin que François, l'un des membres les plus dévoués du MADECH et également l'un des plus ouverts, vint me voir à Clermont Ferrand. Je lui fis part de mon désir de trouver une maison à la campagne, dans un coin le plus retiré possible, afin de me reposer un peu et de pouvoir écrire tranquillement un livre ou je raconterais tout ce qui m'était arrivé avant le 13 décembre 1973 ... Il me dit qu'il avait une ferme dans un coin perdu du Périgord ... Nous partîmes donc très vite en voiture pour visiter les lieux, et devant le calme et la sérénité de la région je décidais d'y partir pour deux mois. Au bout de quinze jours je m'y plaisais tellement que je commençais sérieusement à songer à m'y installer définitivement”

Claude Vorilhon "RAEL", Les Extra-Terrestres m'ont emmené sur leur Planète, le 2 eme message qu'ils m'ont donné Edition du Message 1975

J'ai flooté l'image de l'ambassade 1ere version, après que ses propriétaires m'aient informé - alors qu'ils n'ont absolument rien à voir avec la secte - que des raëliens de plus en plus agressifs débarquaient en pélerinage sur les lieux ... Je précise donc à leur demande, mais ça tombe sous le sens qu'il n'existe plus aucun lien depuis 1975 entre ce lieu et le mouvement raëlien. J'en profite pour suggèrer aux excités de laisser les nouveaux propriétaires en paix et leur suggère de contacter la gendarmerie si d'aventure ils devaient continuer à subir les visites impromptues et non désirées des zélotes raëliens.

Difficile en effet d'imaginer un endroit, plus perdu ou isolé, à une dizaine de kilomètres de Brantôme, la négrerie est un hameau qui ne regroupe quelques veilles fermes, dont celle-ci passablement éroder par le temps, sanctuaire paradoxal pour une nouvelle religion qui se revendique d'une science extra-terrestre de 25 000 ans en avance sur la nôtre. À l'époque où Raël investissait les lieux pour y installer sa tribu hippie du troisième type le bâtiment arborait fièrement une pancarte où l'on pouvait lire « Ambassade des Extra-terrestres ». C'est pourtant vers ce lieu au combien improbable qui devait être la terre d'élection des Elohim vers laquelle il guidait mystérieusement les pas de leur prophète, car c'est là-bas, que devait avoir lieu leur deuxième rencontre. C'est ainsi que Claude Vorilhon prétendra avoir été le témoin, d'une extraordinaire apparition en compagnie de sa femme et d'un ami, François :

« . le 31 juillet, alors que nous étions sortis prendre un peu le frais avec ma compagne, Marie-Paule, et François, nous vîmes un engin apparemment énorme mais silencieux évoluer par à-coups presque au dessus de la maison, parfois à des vitesses inimaginables, puis instantanément immobile et avançant en dent de scie à environ cinq cents mètres de nous. J'étais très heureux que d'autres personnes soient avec moi pour assister à ce spectacle et une sensation de bonheur indescriptible m'envahit alors. François me dit avoir eu les cheveux qui se sont dressés sur sa tête d'émotion. Pour moi, c'était le signe évident de l'accord des Elohim pour que je m'installe dans cette région. »

Curieusement, Marie Paule, n'a aucun souvenir de cet étrange ballet aérien extra-terrestre, interrogée à ce sujet par Dominique Saint Hilaire avec laquelle elle est en relation elle affirme quant à elle n'avoir jamais vu aucun Ovni alors qu'elle était à la Négrerie. Ceci dit il fallait bien au minimum un signe dans le ciel pour asseoir la fable de la seconde rencontre. Car c'est en effet en ce non lieu, à environ un km de la Négrerie , au « Roc Plat » que les Elohim vont venir à la rencontre de Claude Vorilhon pour la seconde fois afin de l'emmener sur leur planète . :

« Le 7 octobre vers 23 heures j'eu soudains envie de sortir pour regarder le ciel . Je m'habillais chaudement car il faisait assez frais et je me mis à marcher dans le noir. Je pris sans m'en rendre compte une direction bien précise et je ressentis soudain le besoin d'aller dans un coin que François m'avait montré durant l'été, endroit désert, situé entre deux ruisseaux, entouré de forêts et appelé le Roc Plat. J'arrivais à cet endroit vers minuit en me demandant un peu ce que je venais faire ici tout en suivant mes intuitions depuis qu'on m'avait dit qu'on pouvait me guider télépathiquement. Je me mis à regarder les étoiles filantes lorsque soudain toute la campagne s'illumina et je vis une énorme boule de feu, comme une étincelle, apparaître derrière les buissons. Je m'avançais vers l'endroit où cette boule de feu était apparue, empli d'une immense joie car j'étais à peu près sûr de ce que j'allais découvrir.
Le même engin que j'avais vu à six reprise était là devant moi, et le même être que j'avais rencontré deux ans plus tôt s'approcha alors de moi avec un sourire plein de bienveillance. »

Plusieurs choses sont amusantes dans ce récit : Le fait par exemple que l'on invoque la soudaineté tandis que la narration est totalement planifiée. Claude Vorilhon est soudain pris d'une envie soudaine de regarder le ciel puis ressent soudainement l'envie dans un lieu bien précis où il regarde les étoiles filantes quand soudain la campagne s'illumine. En fait dans ce court paragraphe, c'est le même schéma de narration qui est repris et répété trois fois - sur la même thématique : « regarder le ciel, les étoile filante et la boule de feu comme une étincelle qui illumine la campagne ». Ce qui est sur ce que l'on n'arrive pas par hasard en pleine nuit au roc plat. Pour s'en convaincre il suffit de refaire le chemin parcouru - selon Vorilhon - cette fameuse nuit du 7 octobre 1975. La série de photos que nous avons prise permet de s'en faire une idée assez précise - y compris sur le plan du Timing - de la configuration des lieux.

 
 
 
 

 

Au départ en sortant de la Négrerie il faut remonter sur la droite pendant une dizaines de mètres et prendre une route remontant en direction de la Tabaterie avant d'aboutir à un chemin de terre à travers champs sur environ 300 mètres . Là aujourd'hui vous ne manquerez pas d'attirer l'attention de chiens, d'une ferme qui aboieront fortement à votre passage et pousseront même la délicatesse jusqu'à vous faire un bout de route histoire de vous faire comprendre que vous êtes persona non grata sur leur territoire. Evidement nul ne sait si en 1975 le propriétaire de la ferme, avait des chiens mais c'est tout à fait probable. Engagé dans les bois, vous descendez vers un vallon sur plus de 500 mètres avant d'entendre sur votre gauche le bruit d'un ruisseau. Le dit ruisseau n'est pas un simple filet d'eau, si vous vouliez le traversé en plein jour, vous auriez de l'eau pas loin des genoux et le courant y est fort, sans compter les multiples pierres dans son lit qui en font une véritable patinoire aquatique. Très difficile de le traverser en plein jour sans se tremper voir même s'y baigner involontairement, totalement hors de question en pleine nuit. Or pour accéder au lieu du Roc Plat, il faut impérativement le traverser. Pour se faire la seule solution est de descendre jusqu'au bout du chemin jusqu'à une clôture qui protège l'accès d'une propriété privé où vous ne pouvez pas manquer d'apercevoir une imposante bâtisse la Tabaterie dont les seize fenêtres regardent en direction du Roc Plat. Il faut donc traverser toute l'étendue du terrain en pleine nuit afin de contourner le lac pour aboutir à la bande de terrain dite du Roc Plat. En se livrant à un tel exercice de jour vous ne manquerez pas d'attirer l'attention du propriétaire des lieux et de son chien, de nuit l'exercice dans une propriété privé pourrait s'avérer beaucoup plus risqué.

Pour tester la crédibilité du récit de Vorilhon il suffit de se dire que selon son récit, les extra-terrestres ont atterri dans le jardin d'un quidam - alors qu'il existe des champs parfaitement isolés à moins de dix minutes de marche de la ferme qu'il occupait - au risque que le propriétaire ne soit le premier spectateur d'une rencontre qui se veut secrète.Un tel scénario bâclé qui n'est même pas digne d'une série Z est tout sauf crédible. On comprend dans ces conditions que Raël ait omis de mentionner la Tabaterie - pourtant difficile de passer à côté lorsque l'on se rend sur les lieux - dans son récit.